Démocratie piégée : quand l’État recule, les gangs avancent
Depuis sa prise de fonction à la tête du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN), Alix Didier Fils-Aimé se distingue surtout par son inertie. Alors que le pays s’enfonce chaque jour un peu plus dans le chaos, aucune stratégie cohérente n’est mise en œuvre pour contenir la violence ou rétablir un semblant d’ordre.
La machine étatique semble paralysée, pendant que les gangs étendent leur territoire, impunément.La collaboration attendue entre Didier Fils-Aimé et le directeur général de la Police nationale s’est transformée en un spectacle de désaccords stériles. Résultat : ni à Kenscoff, ni à Mirebalais, ni à Pernier, les interventions de la police n’ont inspiré confiance.
Au contraire, elles ont renforcé le sentiment d’abandon chez une population prise en étau entre l’inactio...