Du désastre à l’espoir

Le 12 janvier 2010 est vu comme jour maléfique

Car Haiti a connu un incident tragique

Le plus coriace de son historique

Surpassant même ses crises politiques

Ce mardi après-midi a enlevé tout charme

Pour donner à chacun un paquet de larmes Qui, même sous la pression des armes

Ne peut enlever ces armes (dessin qui sert d’emblème)

Tous ont remué un goût amer

Tous furent affectés, enfants, pères et mères

Refuge partout, au diable les maires

Face au sang qui coulait comme les vagues de la mer

Retentissaient des cris de partout

Pendant des heures et des jours on était fou

Brebis par milliers n’auraient interessé aucun loup

De la mort on s’échappait comme du bois pourri, le clou

Les demeures, les écoles, les hôtels ont englouti

Par centaine les grands et les petitsHélas! Corps et âme pour toujours sont partis

À la seconde et après tant de péripéties

Membres éparpillés et âmes figés

Famille de tout Nom sont piégésHommes, femmes et enfants avec les poutres étaient mélangés

Et dans la fosse commune furent tous jetésLa mort n’a pas de race ni d’âge

Quand elle est en rageSur toute la ligne elle ravage

Prenant pour elle les âmes en charge

Heureux ceux qui étaient fidèles à Dieu

Et qui sont partis, cest un voyage pour le mieux

Car c’est d’un être gracieux

Qu’ils se sont montrés pieux

Ce coup mortelN’a pas effondré toutes les échelles

La grâce est encore au bout de la ficelle

Alors livrez combat pour gagner le ciel

À vous qui n’êtes pas fanés fleursVous n’étiez pas meilleurs

Mais il vous est donné le temps de sortir d’ailleurs Et de vous mettre à la hauteur

À vous athéeUn jour viendra où vos yeux vous metteront en difficulté Car d’eux vous verrez les réalités

Qui vous étaient transmises en toute sûreté

Et à vous croyants,

Maintenez votre forme en priant

Car loin de vous s’établiera le néant

Et pour toujours la lumière éternelle parce que vous serez gagnants

Mayekel BAPTISTE