Wednesday, January 22

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L’ONU et les ONG internationales se replient face à la crise sécuritaire en Haïti
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L’ONU et les ONG internationales se replient face à la crise sécuritaire en Haïti

Alors que la représentante spéciale des Nations Unies en Haïti, Maria Isabel Salvador, a officiellement démenti les rumeurs d’un retrait massif de personnel onusien, les faits sur le terrain racontent une tout autre histoire. Ces dernières semaines, une vingtaine de cadres étrangers travaillant pour l'ONU ont été déplacés vers le Cap-Haïtien, une ville du nord relativement épargnée par les violences, avant d’être progressivement évacués par voie aérienne, selon plusieurs sources concordantes. La détérioration rapide de la situation sécuritaire dans le pays, marquée par l'intensification des affrontements entre les forces de l’ordre et les gangs armés, a conduit à ces départs précipités. Aujourd’hui, la majorité des employés onusiens restants en Haïti sont des locaux, abandonnés ...
Opération à Delmas : des gangs frappés, des leaders en fuite
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Opération à Delmas : des gangs frappés, des leaders en fuite

Ce week-end, une intervention d’envergure a secoué la commune de Delmas, illustrant la détermination des autorités à freiner la montée de la violence à Port-au-Prince. Plusieurs individus armés, soupçonnés d’appartenir à des groupes criminels, ont été abattus lors de l’assaut. Cependant, des figures de premier plan, dont le chef de gang surnommé "Barbecue", auraient échappé aux forces de l’ordre. Dirigée par des unités spécialisées, l’intervention ciblait des zones stratégiques identifiées comme des foyers d’activités illicites, notamment le commerce d’armes et les enlèvements. Les habitants ont rapporté une mobilisation importante de policiers équipés d’armement lourd et soutenus par des véhicules blindés pour pénétrer ces quartiers dangereux. Les premiers bilans indiquent que plusi...
Haïti : L’ONU paralysée, la crise s’aggrave
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Haïti : L’ONU paralysée, la crise s’aggrave

Lors de la dernière session du Conseil de sécurité des Nations Unies, la Chine et la Russie ont fermement rejeté toute initiative visant à déployer une force internationale en Haïti. Selon ces deux pays, le contexte actuel ne justifie pas une intervention étrangère, qu’ils jugent prématurée et inadaptée. Pour Moscou, la crise haïtienne résulte principalement de dysfonctionnements internes liés à une mauvaise gouvernance, et seule une solution locale peut y remédier. Pékin partage cette analyse et insiste sur la nécessité de privilégier un dialogue national inclusif. Les autorités chinoises avertissent qu’une opération internationale risquerait de raviver les tensions et de plonger davantage le pays dans l’instabilité. Cette position a suscité de vives critiques de la part d’autres me...
Macron accuse : « Les Haïtiens ont tué leur propre pays »
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Macron accuse : « Les Haïtiens ont tué leur propre pays »

Dans une sortie remarquée sur ses réseaux sociaux, le président français Emmanuel Macron a livré une critique acerbe de la gouvernance en Haïti, suscitant un large débat. Affirmant que « ce sont les Haïtiens qui ont tué Haïti », il a jeté un pavé dans la mare, attirant les réactions indignées de nombreux observateurs. Lors d’un entretien avec un ressortissant haïtien, Macron a vivement dénoncé le limogeage de l’ancien Premier ministre haïtien Garry Conille, qu’il a qualifié de « décision insensée ». À ses yeux, Conille menait un « travail remarquable » en faveur de la stabilisation d’un pays pris dans une spirale de crises.Le président français n’a pas mâché ses mots, estimant que cette destitution reflétait une absence de vision collective et un échec des élites haïtiennes à placer...
Port-au-Prince : plus de 30 présumés bandits tués ou lynchés dans une chasse populaire
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Port-au-Prince : plus de 30 présumés bandits tués ou lynchés dans une chasse populaire

La tension monte à son paroxysme dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, où plus de trente présumés bandits ont été tués ou lynchés par la police et des membres de la population ce mardi, à la mi-journée. Des scènes d’une violence rare marquent les quartiers de Canapé-Vert, Bourdon et d'autres zones stratégiques de la capitale haïtienne, où des corps calcinés et ensanglantés gisent encore à des intersections, témoins d’une chasse implacable aux criminels. Exaspérés par la terreur imposée par les gangs armés, les riverains ont pris les devants. Armés de bâtons, de pierres et parfois d’armes improvisées, les citoyens dressent des barricades pour bloquer l’accès à leurs quartiers et traquent activement les individus suspectés de collusion avec les groupes armés. Cette situation ch...