Malgré les espoirs placés dans cette force multinationale, les résultats peinent à convaincre. Loin d’être une armée bien équipée pour affronter des gangs lourdement armés, les contingents déployés souffrent d’un grave manque de moyens logistiques. Aucun char d’assaut, aucun hélicoptère de combat, ni équipement tactique adapté n’accompagne ces forces, ce qui limite considérablement leur capacité d’action.

Pendant ce temps, les gangs armés continuent de renforcer leur emprise sur plusieurs régions stratégiques du pays, semant le chaos et terrorisant les populations. La PNH, déjà dépassée par l’ampleur de la crise, peine à collaborer efficacement avec cette force étrangère en raison de problèmes organisationnels et d’un manque de coordination.

Cette situation met en évidence l’inadaptation des moyens mis en place pour répondre à une crise sécuritaire aussi complexe. Alors que la communauté internationale s’efforce de mobiliser des ressources, les efforts semblent trop dispersés et insuffisants face à des adversaires qui se renforcent jour après jour. L’arrivée des policiers kenyans, bien que symbolique, ne semble pas en mesure de répondre aux besoins réels de l’heure : une force bien armée, dotée de moyens modernes et d’une stratégie claire pour contrer la menace des gangs armés.

Pour beaucoup, cette nouvelle phase de la mission soulève des interrogations sur la volonté réelle de la communauté internationale d’apporter une solution durable à la crise haïtienne. Le déploiement de forces mal équipées et le manque de vision stratégique pourraient bien, une fois de plus, s’avérer insuffisants face à l’ampleur des défis.

L’ancien directeur général de la Police Nationale d’Haïti a promis de ne ménager aucun effort pour ramener la sécurité et permettre aux citoyens de reprendre une vie normale.

“Le moment est venu de passer aux actes concrets pour permettre aux Haïtiens de vaquer librement à leurs occupations, sans craindre les actions des bandits”, a-t-il affirmé devant une assistance attentive.

Dans un pays où l’insécurité continue de faire des ravages, les attentes autour de ce nouveau leadership sont immenses. Andrésol a insisté sur la nécessité de renverser la dynamique actuelle : “La peur doit changer de camp.”

Une déclaration forte qui résonne dans un contexte où les gangs armés semblent avoir pris le contrôle de vastes zones, laissant la population désemparée.

Selon des sources policières, Magalie Habitant fait l’objet de graves accusations, notamment pour association de malfaiteurs et financement de gangs armés. Ces derniers sont responsables d’une vague de violence sans précédent qui a plongé plusieurs régions du pays dans l’insécurité et la terreur.

Placée en garde à vue au siège de la DCPJ, Mme Habitant devra répondre aux interrogations des enquêteurs sur son rôle présumé dans le soutien financier et logistique aux groupes armés qui contrôlent une grande partie du territoire national. Son chauffeur, arrêté au même moment, est également sous enquête pour sa possible implication dans cette affaire.

Le Directeur Général de la Police Nationale d’Haïti (PNH), Normil Rameau, s’est personnellement rendu sur place pour superviser les opérations, selon les informations fournies par nos sources.D’après une source policière, Prophane Victor est accusé d’entretenir des relations étroites avec des gangs armés.

Cette arrestation s’inscrit dans une opération plus large de la DCPJ visant à démanteler les réseaux de soutien aux groupes criminels qui déstabilisent le pays.

Notre contact au sein des forces de l’ordre a révélé que plusieurs mandats d’arrêt ont été émis contre des personnalités influentes soupçonnées de complicité avec ces organisations criminelles.

La DCPJ prévoit également de publier des avis de recherche dans les jours à venir, ciblant d’autres figures majeures impliquées dans ces activités illicites.

Cette initiative marque une escalade dans la lutte contre l’impunité et la corruption en Haïti, alors que le pays continue de faire face à une crise sécuritaire sans précédent.

Abellard recommande l’application de la doctrine militaire de Colin Powell, dite des « Overwhelming Forces ». Cette stratégie consiste à déployer une force massive et décisive contre les foyers d’insécurité. « Une victoire symbolique contre un gang puissant enverrait un message clair aux criminels tout en redonnant espoir à la population », soutient-il. Selon lui, une intervention militaire bien planifiée pourrait inverser la tendance actuelle.

En parallèle, il souligne l’urgence de protéger les populations civiles. Il propose la construction rapide d’abris temporaires pour accueillir les déplacés et minimiser les pertes humaines lors des combats. « Il ne s’agit pas seulement de combattre les criminels, mais aussi de protéger les innocents pris au piège », insiste-t-il.

Abellard remet également en question les priorités budgétaires actuelles du gouvernement. Il appelle à une réorientation de 35 % du budget national vers la lutte contre l’insécurité, au détriment des élections, qu’il considère comme secondaires en ces temps de crise. « Lutter contre les gangs est une urgence nationale. Les élections peuvent attendre, mais notre survie ne le peut pas », martèle-t-il.

Avec cette proposition, Axan Abellard espère secouer l’inertie des dirigeants et engager une véritable guerre contre l’insécurité. Pour lui, l’heure n’est plus aux discours, mais à l’action. « Le pays ne peut pas continuer à se laisser détruire, il est temps d’agir », conclut-il, appelant à une mobilisation nationale pour sauver Haïti du chaos.

Alors que les autorités peinent à offrir une réponse claire face à la crise, les idées d’Abellard mettent en lumière les actions concrètes qui pourraient enfin redonner espoir à une population à bout de souffle.

Des projets stratégiques pour une région clé

Les discussions ont principalement porté sur trois infrastructures vitales pour la région :

• L’usine d’asphalte de Terrier-Rouge, destinée à améliorer les routes et les voies de communication dans le département.
• Le barrage hydroélectrique de Marion, essentiel pour fournir une énergie durable à la population et soutenir l’économie locale.
• Le canal d’irrigation de la rivière Massacre, visant à renforcer l’agriculture, pilier économique du Nord-Est, en garantissant une meilleure gestion de l’eau.

“Ces projets ne sont pas seulement des infrastructures, ils symbolisent une opportunité de transformation économique et sociale pour la région,” a déclaré Smith Augustin.

Insuffler une nouvelle dynamique

Au-delà de la poursuite des chantiers, M. Augustin souhaite établir une nouvelle approche de gouvernance régionale, reposant sur la concertation et la mobilisation des forces locales. Il a invité tous les acteurs présents à contribuer à cette vision, insistant sur l’importance d’unir les efforts pour concrétiser ces initiatives.

Avec cette nouvelle injection de fonds, les contributions globales des partenaires internationaux à la Mission dépassent désormais 100 millions de dollars, selon les chiffres officiels. La France a salué cette mobilisation collective tout en insistant sur la nécessité de maintenir l’élan pour répondre aux besoins pressants de la mission.

Dans un communiqué, le ministère français des Affaires étrangères a souligné que cet appui supplémentaire vise à renforcer les efforts sur le terrain pour rétablir l’ordre et améliorer la sécurité en Haïti, un pays confronté à une recrudescence des violences des gangs, à des déplacements massifs de populations et à une détérioration rapide des conditions de vie.

« Le soutien international est crucial pour accompagner Haïti dans cette phase critique de son histoire. Cependant, l’ampleur des défis exige que nous continuions à travailler ensemble et à mobiliser davantage de ressources », a déclaré la ministre française des Affaires étrangères.

L’attaque, attribuée à des gangs armés, a causé la mort de trois personnes : deux journalistes couvrant la situation et un policier en poste pour assurer la sécurité des lieux. Cet événement tragique a suscité une vague d’indignation au sein de la population, déjà éprouvée par une insécurité omniprésente et le manque de services publics essentiels.

Les témoins sur place rapportent que les assaillants ont envahi les locaux de l’hôpital, semant la panique parmi les patients et le personnel. Des équipements vitaux auraient été détruits ou endommagés, aggravant une situation déjà critique dans un établissement considéré comme l’un des derniers recours pour de nombreux Haïtiens.

Dans ses déclarations, Hankins a évoqué la perspective que l’effectif de la MMAS atteigne 1000 officiers d’ici la fin de l’année, grâce à l’arrivée de 600 nouveaux éléments en provenance du Guatemala, du Kenya et des Bahamas.

Ces renforts sont censés donner un coup de pouce aux efforts de stabilisation en Haïti.Cependant, en se félicitant de ces «progrès», Hankins masque la réalité brutale du terrain haïtien. La lenteur du déploiement des renforts et l’inefficacité apparente de la MMAS pour réellement transformer le climat sécuritaire dans le pays soulèvent de sérieuses questions quant à la stratégie adoptée par la communauté internationale.

Depuis des mois, Haïti est en proie à une violence exacerbée par des groupes armés qui contrôlent des pans entiers du territoire. Le soutien militaire promis semble largement insuffisant pour répondre aux besoins urgents de sécurité et de stabilité.

L’ambassadeur des États-Unis fait preuve d’une inquiétante complaisance en saluant des progrès qui, en réalité, ne se matérialisent que très lentement. L’arrivée des 600 nouveaux officiers d’ici les prochaines semaines ne suffira pas à enrayer la crise actuelle.

La population haïtienne attend des actions concrètes pour renverser la situation, mais les récentes annonces de l’ambassadeur ne font que prolonger l’angoisse de millions de citoyens qui vivent dans l’insécurité quotidienne.

Le manque de soutien tangible de la part des États-Unis et de la communauté internationale laisse planer un doute sur leur volonté réelle d’engager une solution efficace à long terme pour stabiliser Haïti. Le discours optimiste de Dennis B. Hankins semble davantage destiné à apaiser les critiques extérieures qu’à répondre aux besoins urgents du peuple haïtien.

Il est crucial que la communauté internationale adopte une approche plus rigoureuse et transparente pour adresser les racines de l’instabilité en Haïti, plutôt que de se contenter de mesures temporaires qui n’apportent aucune solution pérenne.

Les dégâts sont catastrophiques : selon une source interne, les quatre salles d’opérations, le laboratoire, les deux scanners et les bureaux administratifs sont partis en fumée.

Cet acte criminel, qui a ravagé des années d’efforts et d’investissements, représente une perte immense pour le système de santé haïtien.

Centre de référence en traumatologie et en soins d’urgence, l’hôpital Bernard Mevs servait non seulement à traiter des milliers de patients chaque année, mais aussi à former de jeunes médecins haïtiens dans un cadre professionnel de haut niveau.

La destruction de cet établissement, après 30 ans de labeur, laisse un vide inquiétant pour une population déjà privée d’accès adéquat aux soins de santé. L’hôpital possédait des équipements de pointe rares en Haïti, comme ses scanners médicaux et ses infrastructures chirurgicales modernes.