La violence continue de plonger Haïti dans le chaos. Ce mardi, deux soldats des Forces armées d’Haïti ont été tués dans une attaque menée par le gang Viv Ansanm à Delmas 30. Les victimes, deux frères identifiés comme Éric Jean et Basile Kempes, ont succombé sous les balles des assaillants.
L’attaque meurtrière ne s’est pas limitée aux militaires. Plusieurs civils ont également été tués, tandis que d’autres ont été blessés dans cet assaut d’une brutalité extrême. À l’approche de la nuit, l’atmosphère est électrique à Delmas, où règne une panique généralisée.
Les autorités tardent à réagir face à cette énième démonstration de force des gangs armés qui imposent leur loi dans la capitale. La population, démunie et terrorisée, craint que la situation ne dégénère davantage dans les heures à venir.
Alors que les appels à l’aide se multiplient, une question demeure : qui pourra rétablir l’ordre dans un pays livré à la violence et à l’impunité ?
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