Le gouvernement haïtien a exprimé, ce lundi, son indignation absolue face au massacre perpétré à Wharf Jérémie, un acte de barbarie qui a coûté la vie à environ 180 compatriotes innocents, majoritairement âgés.
Cet acte odieux, attribué au chef de gang Micanor, constitue une escalade dramatique dans la violence gangstériste qui ravage le pays. Selon des informations recueillies, le chef de gang aurait agi après avoir été influencé par un prêtre impliqué dans des activités douteuses.
Ce dernier aurait convaincu Micanor que son fils avait été tué de manière occulte par un individu de la zone. En représailles, Micanor aurait orchestré ce massacre d’une ampleur inédite, ciblant indistinctement des hommes et des femmes âgés sans défense.
Dans un communiqué, le gouvernement a déclaré que cette tragédie marque une “ligne rouge”. “L’État mobilisera toutes ses forces pour traquer et anéantir ces criminels. La justice frappera avec une rigueur exemplaire”, a affirmé le Premier ministre.
Cette déclaration, bien que ferme, intervient dans un contexte où les autorités peinent depuis des années à contenir la montée en puissance des gangs.
Le gouvernement a également présenté ses sympathies aux familles des victimes, tout en appelant la population à rester solidaire dans ces moments de deuil national.
Cependant, cette tragédie soulève des questions cruciales sur la complicité tacite de certaines figures religieuses et sur l’incapacité de l’État à protéger ses citoyens les plus vulnérables.
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