Sunday, January 19

L’ONU et les ONG internationales se replient face à la crise sécuritaire en Haïti

Alors que la représentante spéciale des Nations Unies en Haïti, Maria Isabel Salvador, a officiellement démenti les rumeurs d’un retrait massif de personnel onusien, les faits sur le terrain racontent une tout autre histoire.

Ces dernières semaines, une vingtaine de cadres étrangers travaillant pour l’ONU ont été déplacés vers le Cap-Haïtien, une ville du nord relativement épargnée par les violences, avant d’être progressivement évacués par voie aérienne, selon plusieurs sources concordantes.

La détérioration rapide de la situation sécuritaire dans le pays, marquée par l’intensification des affrontements entre les forces de l’ordre et les gangs armés, a conduit à ces départs précipités.

Aujourd’hui, la majorité des employés onusiens restants en Haïti sont des locaux, abandonnés à eux-mêmes face à une crise qui ne cesse de s’aggraver.Les cadres des Nations Unies ne sont pas les seuls concernés.

La suspension des vols commerciaux, décrétée après plusieurs attaques contre des avions de ligne, a poussé presque toutes les grandes Organisations Non-Gouvernementales Internationales (ONGI) opérant dans le pays à organiser des évacuations massives de leur personnel expatrié.

Cette tendance s’est intensifiée au cours des derniers mois, témoignant de l’incapacité des autorités à garantir un minimum de sécurité même pour les acteurs humanitaires.


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