La réouverture de l’Hôpital Isaïe Jeanty, après neuf mois de fermeture due à l’insécurité, est une façade trompeuse. Situé dans une zone contrôlée par des gangs, l’établissement reste inaccessible pour beaucoup, et le personnel médical travaille dans la peur constante.
Le ministre de la Santé, Dr Duckenson Bléma Lorthé, salue une “victoire”, mais à quel prix ? Sans sécurisation de la zone, cette réouverture expose patients et soignants à des risques majeurs.
Les femmes enceintes, principales bénéficiaires, doivent braver des territoires gangrenés pour recevoir des soins de base.
Cet événement ne témoigne pas d’un progrès, mais d’un État impuissant, incapable de garantir la sécurité de ses infrastructures vitales.
Si rien n’est fait pour éradiquer l’insécurité, Chancerelles redeviendra rapidement un symbole d’abandon.
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